Cet extrait du film de Gabriel le Bomin raconte la reconstruction d’un pays après le traumatisme de la guerre. C’était après la première mondiale, tout était cassé, détruit ; les villes, les hommes, les cœurs et les pensées.
Il ne fallut qu’une vingtaine d’années avant que n’éclate la seconde. Et 77 ans après, ça pue à nouveau.
Il y a comme une forte odeur de poudre qui se diffuse dans l’air vicié d’une planète congestionnée, on entend à nouveau du « faire la guerre pour préparer la paix », on voit les milliards déferler, on connait toutes les marques de chars, et les « experts » de plateau ont troqué le blanc médical pour le kaki militaire… Bref, on est « en plein boum ». Et c’est bon pour le petit commerce.
Mais comme le disait le grand Charles, « la guerre, c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent. » (Tu reprendra bien un Léopard mon lapin ?)
Le film complet « Après la guerre, l’impossible oubli » est ici et est toujours (malheureusement) d’actualité.