Le sens de la vie

Comment se projeter dans l’avenir quand cela semble impossible ?
Voila bien une question sacrément pertinente que nous livre le Huffpost du 30 décembre 21.

Et ça commence bien ;
« Notre humanité ne tient bon que parce qu’elle peut se projeter »
« Elle ne peut supporter le présent qu’à condition qu’elle puisse s’inventer et imaginer un futur »
« Notre nature est dans le mouvement, le repos entier est la mort »
« On a tous besoin de projets, d’éléments concrets à venir »
« Nos difficultés, voire notre incapacité à nous projeter, relèvent des contraintes de mouvement – confinements, lieux clos, frontières fermées, etc »
« Le temporel n’existe que dans une spatialité »
« Sans espace, avec des mouvements réduits, bien sûr que notre perception de l’avenir est réduite »
« On existe dans un continuum temporel parce qu’on peut se mouvoir »
« Quand ailleurs disparaît, demain disparaît aussi »

Du coup s’interroge le Huff, « pourquoi prendre une carte de cinéma si l’on craint que les salles referment ? Pourquoi acheter une place de concert pour qu’il soit reporté dans trois ans ? Pourquoi réserver des billets d’avion pour le Japon si les frontières n’ouvrent pas ? »

Alors comment faire, comment réussir malgré tout à se projeter quand cela semble impossible ?

 “Le premier appui pour supporter cette contraction du temps est la créativité. Lorsque le monde est trop étroit, s’il est difficile de voyager, nous pouvons néanmoins rêver ce futur”, souligne Samuel Dock, qui a constaté chez ses patients un réconfort de taille dans la création. “Le deuxième appui, c’est la pensée, grâce à laquelle on peut retirer l’énergie psychique d’une chose qui nous affecte pour la mettre sur une autre”. “Dès lors qu’on se projette vers une étape, on peut toujours faire exister le futur”

Et voici l’astuce ; « Faute de pouvoir voyager, je peux concentrer mon énergie sur la lecture de guides sur ce voyage rêvé.
Génial ! Il fallait y penser.

Mais le Huffpost a plus d’un tour dans son sac et nous livre une autre astuce ; Dire oui aux paillettes, « surtout après une année éprouvante ».

Mais, éthique et respect de l’environnement oblige, des paillettes biodégradables. Car, « au-delà des valeurs partagées, la paillette permet également à certains consommateurs de s’aérer l’esprit et éviter de penser à l’actualité plus que déprimante de ces deux dernières années »… “Après chaque crise, nous avons besoin de nous redonner confiance, pouvoir et plaisir »… « Mettre des paillettes est un acte de revendication de son droit aux loisirs”… “On a quand même vécu des confinements, des couvre-feux où les seules sorties que l’on pouvait faire étaient utilitaires, mais ça ne fait pas tout dans la vie. Nous avons aussi besoin de superflu”…

Un « acte de revendication de son droit aux loisirs »… Wow, ça fait quand même du bien de voir qu’il y a encore des gens qui n’ont pas la langue dans la poche.

Sinon, il y a « Dont Look Up« , d’Adam McKay, un film qui traite aussi des paillettes.